LES 13 SONNEURS DES EBM A L ILE MAURICE

DESOLE POUR L'ATTENTE MAIS LE TEXTE DE LA "4 ème MI TEMPS" EST SOUMIS A L'ACCORD DES CHASSEURS MAURICIENS. VOICI POUR PATIENTER QQ PHOTOS SYMPATIQUES.

Laissons le bar se réapprovisionner dans l'attente de la 4ème mi-temps et parlons de ces lieux de convivialité.Bien mieux que moi un sonneur/architecte/chasseur pourrait vous décrire avec force détails les originalités de tous les "campemements" visités et testés (comme le guide Michelin)!!!!!!!Le moins que l'on puisse dire, c'est que rien ne manque . Souvent implantés dans les points hauts des chassés et bénéficiant donc d'une vue imprenable (avec l'océan indien en arrière plan, son lagon, sa barrière de corail et ses eaux turquoises....), ils vous permettent le plus souvent de suivre les chasses "comme si vous y étiez". De construction "en dur" (sauf pour un tout en bois avec + de 20 couchages en 2 dortoirs de lits superposés), ils sont empreints d'une tradition souvent familiale respectueuse des générations passées qui ont fait leur  renommée, bien qu'ils aient souvent bénéficiés d'agrandissements et d'aménagement des commodités modernes:cuisine,toilette,doucheavec bien sur eau chaude,faïence et serviettes éponge, électricité,comme "en ville" quoi, sauf que l'on est souvent au milieu de nulle part.La salle à manger n'est pas en reste pouvant recevoir "un "bataillon de chasseurs" au ventre creux sur des tables "au kilomètre", bancs rustiques (à l'épreuve des facétieux), bar et cheminée bien que la température descende rarement sous les 15° tout y est quand vous saurez que vous êtes servis à l'assiette ou au buffet par un personnel en livrée......... En déco beaucoup de photos sous cadres des décennies écoulées et bien sur des trophées de cerfs sous toutes leurs formes, des + grands aux plus diformes, des "fagots" entiers de "mues" disposées çà et là, sur les charpentes, sur les rembardes des balcons; il y en a partout. Au moins l'on sait ce que l'on vient chasser..... Inutile de vous dire que cet environnement très sympatique participe grandement à l'ambiance typée soit familiale (la + sympa) soit club (où l'on sent que le buisness n'est pas très loin) et nous prépare pour une 4ème mi-temps que les sonneurs du Bas Maine ne vont pas tarder à allumer .......................... 

PETIT CHANTIER DE COUPE DE CANNES .............

PATRICE N'AVAIT PAS LE BRAS ASSEZ LONG .......... COTE NORD DE L'ILE ........

OBSERVEZ BIEN LE MIRADOR......A GAUCHE DE LA PHOTO....

Merci d'abord à la vingtaine de blogeurs qui viennent consulter le site quotidiennement. Un petit mot d'encouragement serait le bienvenu et permettrait de développer des sujets qui vous intéressent...............D'ans l'attente et avant de vous décrire l'originalité des 4èmes mi-temps; il vous faut connaître "l'environnement" exceptionnel dans lequel le sonneur évolue au cours de ces 11 chassés différents. D'abord un peu de topographie pour différencier la "côte au vent" de l'île (est) souvent accidentée (les hauts) bien que le sommet culmine seulement à 800ml et très arrosée (comme à la Réunion) et luxuriante alors que la côte ouest (sous le vent) est beaucoup plus sèche et plus plate avec une végétation différente (savanne par endroit). Sur l'ensemble de l'île, la culture nationale c'est la canne à sucre et elle est présente partout y compris dans les hauts où elle est récoltée à la main. Nous étions en pleine période de récolte (5 mois dans l'année); ce qui provoque sur les routes étroites des ralentissements supplémentaires provoqués par tous les "engins roulants" possibles traînant des remorques ou portant de lourds chargements de canne vers les différentes "balances" qui détermineront la recette. Ces cannes seront ensuite transportées vers une des 2 grosses usines sucrières par de + gros camions (cachalots chez les voisins Réunionnais). Les superficies des chassés sont très variables et souvent mesurées en "acres"   (1 Ha:1,4 acres) allant de 200 à 4000 Ha où l'on chasse par "carreau" (coupe ou parcelle). L'ensemble du chassé est entouré d'un "fil" (grillage de 2ml) dont la périmètrie peut dépasser 40Kms !!!!. Partout l'on chasse en mirador "rustiques" (faits avec les moyens du bord), souvent perchés dans les arbres (aménagés pour la circonstance pour 2 ou 3 personnes) et pouvant atteindre 5 à 6 ml de hauteur et permettant d'effectuer des tirs même à longue distance en toute sécurité. Il est fréquent d'apercevoir plusieurs miradors de son poste mais les angles et distances de tir sont alors repérés par des balises rouges ou blanches. Il est évidemment formellement interdit de descendre du mirador tant que la chasse n'est pas terminée, ce qui ajoute au suspens quand l'identification n'est pas certaine ou que le tir n'est pas mortel. Il faudra attendre l'arrivée du "marqueur" pour lui signaler l'endroit et éventuellement l'accompagner............

......................................... de la distribution des prix ............ Le maître des lieux, d'un ton très solennel commente avec force détails toutes les péripéties de la matinée, énumère dans l'ordre croissant, ménageant le suspens (technique que les sonneurs connaissent bien ....) les plus beaux "tirs" suivant le critère principal de la longueur des "bois" en pouces (encore et toujours) ainsi que de l'écartement des pointes. Chaque récipiendaire est alors sollicité pour "commenter" son exploit. A cet exercice, il faut reconnaître que le chasseur Mauricien excelle, surtout quand le commentaire est en créole (décodeur créole/français non fourni) et nous devons constater qu'à ce sport, comme aux tirs "à longue portée", ils sont très forts. Sur ce, les sonneurs "en remettent une couche" et l'ambiance devient vite "détonante". Le calme revient grâce aux histoires (habituelles) et interminables produisant toujours leur effet d'Emmanuel et de Patrick(qui fait des efforts pour "alléger" son language) en écho des histoires Mauriciennes et Réunionnaises dans leur créole respectif ( décodeurs introuvables !!!!). On voit à peine passer le dessert (souvent mangue,papaye"cuisinée",banane flambée et surtout glace ou sorbet; le compte y est .....). Café  à suivre (toujours Nes) puis l'on remet un coup de trompe qui se termine souvent par le simpiternel "pot pourri" avec en point d'orgue (à Chamarel chez la famille Lenoir) une Marseillaise "tonitruante" où l'on a vu tous les Mauriciens sauter spontanément sur les bancs et antonnant avec les sonneurs cet hymne qui nous tient tant à coeur (et à eux aussi visiblement). Le "Good Save the Quenn" à suivre a eu beaucoup moins de succès !!!!!!! Enfin nous quittons la salle à manger pour rejoindre la "varangue" (terrasse couverte façon "Autant en emporte le vent" où l'on aurait changer les acteurs),salons couverts sous paillottes ou barnums installés pour la circonstance dans l'attente d'une la 4 ème mi-temps ..............................imminente......

MIRADOR VUE SUR LA MER ............TOUS SONT AUX AGUETS, MEME LES EPOUSES !!!!!... SUR FOND D'OCEAN INDIEN .... PAS EVIDENT LE TIR FICHANT JUSQU A...200ML !!!!! DANS UN PAYSAGE MAGNIFIQUE.........PREPARATION DU TABLEAU....... ON EN AVAIT OUBLIE UN ............ PHOTO DE FAMILLE ( 4 GENERATIONS DE LENOIR ) APRES REMISE DE LEUR FANFARE : "SOUVENIR DU RUISSEAU CATHERINE" D'YVES CASTEL .........    COMMENT POURRONS NOUS OUBLIER ? 

................Ici, l'influence Britannique est très présente ; outre le fait de rouler à gauche sur les routes (et donc en s'installant à l'avant gauche d'une voiture de s'apercevoir que l'on vous a volé le volant) et de voir toute la signalisation routière et une bonne partie de la pub du même bois, il est force de constater que les breuvages subissent également une très forte tendance d'outre-manche. Les stocks semblant inépuisables ; comment refuser à votre "maître" de mirador, un ou plusieurs "toasts" à la gloire de la chasse Mauricienne. Heureusement que nous avons l'occasion de nous "raccrocher" à notre trompe pour donner une animation supplémentaire à cette charmante compagnie (ébahie devant les possibilités de notre instrument) ainsi que de pousser la romance ; joignant ainsi l'utile à l'agréable: réjouir l'auditoire tout en se défumant" (expression chère à Jean Marie). Enfin l'heure du repas arrive, placement au "feeling" ou orchestré par le maître des lieux et à la surprise des sonneurs: benedicité chacun devant son assiette. Les entrées ayant déjà été ingurgitées (pour ne pas dire noyées) nous attaquons pas le plat principal et traditionnel (d'origine  indienne): le carry. La recette est simple: montagne de riz au centre de l'assiette arrosée de viande de cerf et souvent de poisson également en sauce et beaucoup d'accompagnements de légumes locaux (+ cresson,lentilles,épinars,salade verte) et d'épices (séparés heureusement, surtout le piment vert). Un véritable délice servi soit à l'assiette avec la farandole d'accompagnements soit en buffet. Pour arroser l'ensemble, nos amis ont la délicatesse de nous servir du vin français (de bonne tenue),nous faisant oublier les "apéros roosbeef"; enfin nous nous y retrouvons. Ambiance de repas de chasseurs bien sur jusqu'à la fin du repas ou le cérémonial reprend le dessus avec le .......................................................................   

..........et bien sur "grand cerf" dont les bois auront une longueur minimale de ......(souvent 32 pouces). Là réside pour les chasseurs français 2 difficultés majeures:déjà la conversion de la mesure pouce/centimètre sachant qu'un centimètre équivaut à 25,399 millimètres et que "jauger" une tête de cerf à 100ml et + relève de l'exploit pour les chasseurs inexpérimentés que nous sommes (voir récit précédent sur l'aventure d'AAnthony). Enfin le suspens est à son comble car nous avons bien chacun l'intention des découdre avec ces grands cerfs, seuls gibiers nobles (avec les cochons marrons) présentés au tableau de 13 heures et dignes des félicitations et des photos pour immortaliser l'instant. L'histoire nous montrera que seul Anthony aura su relever ce défi et en quelque sorte sauver l'honneur des 12 sonneurs chasseurs malgré la dizaine de chasses auxquelles nous avon été à même de participer. Bien,les objectifs sont fixés ;reste à connaître quel chasseur Mauricien que nous allons accompagner et surtout dans quelle "chute" (mirador d'où nous effectuerons notre surveillance et tir si nécessaire). Embarquement dans les Pick-Up 4X4 sous la responsabilité d'un chef de ligne (banal) et installation dans le mirador.Civilités,explications sommaires du responsable et là, 2 possibilités: l'on vous propose gentiement la carabine d'emblée ou alors vous êtes réduit au simple rôle d'accompagnant ......... Nous avons vécu (et subit) ces 2 alternatives transformant la matinée de chasse en très agréable souvenir (surtout quand nous avons eu la possibilité de tirer et faire mouche) ou en cauchemar interminable dans l'attente de la fin de chasse. Bien sur beaucoup d'échanges sur les traditions de chasse et surtout sur l'explication de la trompe à la chasse, ponctué (après autorisation du patron) de fanfares de circonstance en écho avec les autres miradors. La fin de chasse arrive, retour au campement, apéritif interminable à base de wisky et gin épongés de samoussas, bonbons piment, marlin fumé, viande et foie de cerf en attendant le tableau. Il faudra souvent attendre près de 2 heures que les tourneurs aient récupérés à l'aide de tracteurs, quads et pick up tous le gibier dispersé sur les centaines d'hectares souvent difficiles d'accès. Enfin le tableau est présenté, photos des heureux chasseurs près de leur animal, commentaires de chacun ou l'on refait la chasse (comme chez nous) , félicitations.......................................et...........re apéritif ..................................................          

D' abord le sonneur doit se lever tôt (5H/5H30), sans bruit pour ne pas indisposer sa compagne, sachant par avance qu'il rentrera tard,alors........Frugal déjeuner à l'hotel et embarquement dans le minibus "sans armes mais avec bagages" pour minimum une heure de transport sur les routes Mauriciennes où l'on roule (mal) et ........à gauche (impressionnant).Le bus est souvent très calme;ces instants sont mis à profit par l'ensemble de l'escouade pour récupérer les minutes de sommeil qui font tant défaut. Seule la radio (souvent nasillarde) nous "crache" de la Séga Mauricienne où les petits potins locaux aux heures pleines.Enfin c'est l'arrivée au chassé(territoire de chasse) ou nous apercevons d'abord les tourneurs (rabatteurs) et leurs mini meutes de chiens (très hétéroclites,toutes hauteurs et toutes couleurs),civilités d'usage près du patron et de tous les chasseurs en partageant une tasse de café (nes exclusivement) où thé (du même tonneau) acompagé de délicieux petits pâtés en croute ou + banals croissants reluisants..... Enfin le rapport, précédé de qq fanfares (toujours les mêmes:l'arrivée au RDV, sortie du chenil, marche de vénerie) où nous excellont en tenue........d'apparat. Normal, il faut planter le décor et impressionner d'entrée. Consignes d'usage (que nous possédons sur le bout des doigts) et moment le + attendu de la journée: le quota souvent individualisé par chasseur en fonction de ses performances récentes ou contre performance (privation de tir de grand cerf pendant un an)car on ne plaisante pas avec les "pouces" des trophées.Chacun se verra donc attribué son quota de: jeune biche....biche....daguet.....   

Après deux jours de chasse bien remplis Samedi et Dimanche,pause pour les sonneurs et ballade en mer . Départ en bus pour Grand Baie où nous attendait le catamaran. Larguage des amarres sous un ciel très menaçant. Et après vingt minutes de mer, bien installés et quelques rhum coca, il a fallu mettre les KWay car une grosse averse nous a quelque peu rafraichis. Devions-nous continuer ou faire demi-tour.La perspective d'un après midi sur l'Ile Gabriel a été plus forte. Enfin l'accalmie et après 1h30 de mer un peu houleuse, nous voilà arrivés sur notre ile. Plongeon du bateau pour certains at nage jusqu'à la plage. Pour les autres, embarquement dans les chaloupes avec arrosage évidemment!... Moment détente sur l'ile avec apéro, repas, baignade et bronzage.A 16h, il a fallu reprendre la bateau pour rejoindre le port.Retour en bus at arrivée à l'hotel vers 19 heures, tous bien fatigués